mardi 12 juin 2012

Mardi - départ pour Paris

Nous sommes un peu nerveux aujourd'hui. Grosse journée en vue. Se rendre à Paris, retrouver les parents de Guylène qui nous accueillent et viennent nous aider à nous installer à l'appartement, rendre la voiture.

Le trajet vers Paris se fait sans encombre jusqu'à une vingtaine de kilomètres de l'objectif. L'autoroute est peu fréquentée, et le péage se compose d'un poste où on rend le ticket et d'un seul autre poste où l'on paie.

Ça se gâte totalement aux abords de Paris. Le plan est de se rendre chez les parents de Guylène à Ivry-sur-Seine, de manger avec eux, d'aller porter la voiture et de se rendre ensuite à l'appartement de Guylène, près du métro Reuilly-Diderot.

Nous arrivons à Ivry plus tard que prévu. Le périphérique était extrêmement lent. Et la sortie que nous devions prendre nous oblige à couper deux files de voitures pour tourner à droite. Il a fallu six feux de circulation pour y arriver.

Les parents de Guylène nous accueillent super chaleureusement, on prétend l'apéro, on mange, on jase - ils sont très cultivés et, comme ils sont plus vieux que nous, ont une expérience personnelle de certains événements qui influencent la France d'aujourd'hui. Sauf que, parle parle, jase jase… il est quatre heures pas mal plus vite que prévu. Il faut remettre la voiture pas plus tard que 17:30, sinon nous devrons payer une journée supplémentaire.

Nous partons en catastrophe, les petites rues d'Ivry sont encombrées, Roger se ronge les sangs, on sera jamais là à temps, on sera jamais là à temps, on sera jamais là à temps. C'est qu'on se rend à la place de la Porte de Saint-Cloud, ce qui promet d'être aussi assez encombré. En à peine un kilomètre, nous avons pris sept minutes de retard sur l'estimation du navigateur. Heureusement, le périphérique est presque fluide. Nous regagnons trois précieuses minutes. Vous êtes arrivés, dit le navigateur à 16:50. Arrivés ? Où ça ? Sur le site de Renault Eurodrive, ça dit qu'il faut laisser la voiture dans le parmi de la Porte de Saint-Cloud. Où ça ? Après quelques minutes de recherche (16:55), Roger rappelle l'agence. Le préposé lui donne des repères : une église, une station Total. Mais. Nous sommes sur un sens unique qui nous éloigne des repères. Nous finissons par retrouver le rond-point de la Porte de Saint-Cloud, où. Ous faisons deux tours complets à la recherche du Total, un rond-point immense où, comme dans les grands ronds-points de Paris, il n'y a pas de lignes blanches. Eh misère. Où est le Total ? Où ? Où ? (17:05) Il y a un moment de profond découragement et, finalement, Roger aperçoit le foutu Total et y entre.

Les formalités du retour sont vite réglées (la clef qui a été dans ma poche tout le voyage, présence vérifiée au moins une fois par jour, vient d'en disparaître - elle est retrouvée dans le compartiment de la portière), et on prend le métro. Un préposé aux billets nous explique la meilleure option pour notre séjour, d'après nos projets, et nous aide à nous procurer le titre en question. Il faudra se faire photographier. Hi.

Les parents nous retrouvent à l'appartement. J'ose pas imaginer combien de temps ils nous ont attendus. Ils ont monté nos valises, ils ont mis le réfrigérateur en marche, y ont placé deux bouteilles de jus et une bouteille de vin maison qu'elle fait elle-même… leur gentillesse me renverse.

Voilà. Un petit tour au supermarché à trois pas, y a qu'à tourner le coin, même que c'est ouvert, ça ferme à 21:00, wow ! Du pain, du beurre, du lait, du fromage, des cerises, l'équivalent de 2 $ la livre.

D'ici au supermarché, je pense qu'il y a un million de boulangeries-pâtisseries. Moi qui avais la ferme résolution de marcher beaucoup, à Paris, et de manger peu. Il va falloir marcher beaucoup en double.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Jamais facile de suivre des horaires dans les lieux inconnus !