mercredi 6 juin 2012

Mercredi - Camaret

Le temps qui offrait un soleil timide dans un ciel plutôt couvert s'est gâté sur notre route vers Camaret-sur-Mer. Il pleut à verse. Françoise dit qu'après la marée haute, le temps devrait passer au beau. Ou enfin devenir un peu plus beau. Ou enfin un peu moins mauvais. 

Finalement, ça s'est passablement éclairci. Nous nous promenons dans Camaret-sur-Mer, nous faisons le tour du petit port de plaisance.


Tiens, en passant : ce qu'on appelle platelage, c'est ça.

Vous pouvez imaginer combien de temps Roger a passé sur ces vieilles coques.

Puis nous nous dirigeons sur un sentier qui nous mène sur le haut d'une pointe. Cette maison, le long du sentier

…a de ses fenêtres cette vue. Vous aimeriez y vivre ? (bon, d'accord, la terre est ronde - on s'en fout)

Le temps n'est pas idéal, pas vraiment de soleil, les photographes grognent un peu. Ça n'empêche pas le paysage d'être très beau, hein.

Nous avons rencontré quelqu'un que Françoise connaît, qui est venu nous chercher pour nous ramener chez lui pour un café. Intéressante conversation sur la façon dont l'uniformisation des normes européennes affecte les petites entreprises. Eux tenaient un petit hôtel de cinq chambres et, pour acquérir leur deuxième étoile, ils avaient fait leur demande au Conseil général, ils avaient travaillé et investi. Un inspecteur envoyé par le Conseil était venu chez eux, avait fait des recommandations, était repassé. Aujourd'hui, ils devraient payer eux-mêmes un audit. Sûr qu'on peut alléguer que ça empêche le nivellement par le bas. N'empêche, on peut se demander s'il est vraiment nécessaire, pour accorder la deuxième étoile, que les verres à dents soient identiques dans toutes les chambres…

Notre hôte nous ramène à la voiture d'où Françoise reçoit un appel de sa sœur. Êtes-vous passés par le pont de Terenez, demande-t-elle. SOS iPad : le pont de Terenez enjambe l'Aulne sur la D791, entre Crozon et Le Faou (on prononce fou). On programme le navigateur.

Oh WOW !

Terminé en avril 2011, le pont de Terenez est le premier pont courbe à haubans de France et il détient le record du monde de portée entre deux piliers, soit 265 mètres. Et il est tout simplement superbe. Une fois n'est pas coutume, j'ai pris une bonne douzaine de photos, que je ne mettrai pas ici, mais Roger me dit qu'elles ne sont pas mal.

 

Cette vue montre le pont d'à côté à gauche, l'ancien pont qui souffre du cancer du béton, la maladie qui affecte le béton des ponts et échangeurs de Montréal.
Françoise et moi sommes d'accord : malgré le temps un peu trop gris, c'était une très belle journée. Et nous nous sommes tous couchés très tôt.
 

 

Mardi en pause

Il a plu à verse toute la matinée et plus légèrement jusqu'au début de l'après-midi. Les dingues, pardon, je veux dire les photographes ont tenté une sortie d'une dizaine de minutes ce matin, dont ils sont revenus trempés. Mais par trempés, je veux dire trempés. Nous sommes donc rentrés pour dîner légèrement. Françoise et moi sommes allées faire quelques courses cet après-midi — je compte rédiger un billet sur les prix en France. Il ne pleut plus mais le temps est gris et froid. Roger et Françoise étudient et évaluent des photos. Il fut un temps où en voyage, une journée comme celle-là m'envoyait en recherche désespérée de lecture. Béni soit l'iPad et mes abonnements aux bibliothèques. À part ça, je n'ai pas grand chose à vous dire.  

lundi 4 juin 2012

Lundi - Concarneau et al.

Depuis près de deux semaines, tous les matins, la météo annonce une journée grise avec de la pluie, et depuis près de deux semaines, ça ne se réalise pas. Mais aujourd'hui, vraiment, je pense qu'on est faits. Nous voici à Concarneau, le ciel est chargé de nuages pas beaux. Ça y est, il pleut. 47 gouttes. Pas grave.

Trouver une place pour garer la voiture, c'était pas de la tarte. Concarneau a une ville close.

 

C'est évidemment très touristique, très très commercial. Il y a même un musicien ambulant.

 

Roger suit avec stoïcisme. Moi, comme chacun sait, j'aime bien les petites touristiques commerçantes, avec leurs souvenirs, leurs galeries d'art, les cartes postales kétaines, les 2400 bols avec prénom, les restaurants, les boutiques de vêtements…

J'aime même les moumouttes, enfin celles de ce type-là.

Je me suis acheté un chandail en tricot de coton qui me fait bien, je trouve et Françoise trouve. Et vous, trouvez-vous ?
Dîner dans une crêperie un peu en retrait, plus tranquille. Crêpe tomates et saucisse bretonne pour moi, (en avant à droite) crêpe saumon fumé et citron pour Françoise (à gauche) et pour Roger crêpe à il ne sait plus quoi ni moi non plus (en arrière). Françoise me corrige : crêpe au blé noir = galette.
Après Concarneau, direction Sainte-Marine.Une jolie petite rue tranquille.
Son petit port de plaisance.
Un arbre et ses racines.

Des discussions d'artistes.
L'infini ne se photographie pas. Mais ses instants se vivent.

 

dimanche 3 juin 2012

Dimanche au Guilvinec

Aujourd'hui, c'est fête dans la famille de Françoise. C'est la fête des Mères et c'est la fête d'un petit-neveu. Ce matin, nous profitons d'une petite liste (pain, lait, etc.) pour aller au marché. Il y en a pour une rue. Boulangerie, charcuterie (Jacky l'Andouille), poissonnerie, vêtements, bijoux, bonbons (soupir), maroquinerie, etc.

Je m'achète une autre paire de lunettes fumées. Je marchande un peu et je paie 8 € au lieu de 10. Roger se laisse tenter par une petite sculpture en céramique, une oeuvre du sculpteur céramiste Guillaume Clermont, de Combrit. Ça marchande férocement, la femme du sculpteur se met de la partie, les gens autour rient comme au spectacle. Finalement, Roger acquiert l'objet convoité pour 85 € au lieu de 130.
Maxence a eu des tas de cadeaux et bien sûr, a joué le plus longtemps avec le petit pistolet à bulles de savon qui avait été acheté en double, pour lui et son petit cousin, par une tante. Et moi, je ne mange plus jusqu'à mardi.

Hier soir, exaspérée par les défauts de l'appli Blogpress et le côté peu pratique de Blogger, j'ai fait l'achat d'une autre appli de blogue, Blogsy, qui fonctionne beaucoup mieux. J'ai payé la forte somme de 4.99 $, ce qui est assez cher pour une appli d'iPad - on rit pas. Et je suis maintenant à jour !!!!!!! Youpi.

samedi 2 juin 2012

Samedi - près du Guilvinec

Après un petit déjeuner tranquille, Roger et moi partons pour aller chez SFR, dans l'espoir de trouver une solution plus satisfaisante que le simple Pass. Peine perdue. Le jeune vendeur n'a rien à offrir, même pas de la sympathie. J'achète donc un Pass en espérant me rendre jusqu'à l'arrivée à Paris, où peut-être, au magasin des Champs-Élysées, on acceptera de me négocier un forfait comme l'an passé, en inscrivant comme adresse celle du magasin et en me laissant payer en espèces. Peut-être. 

En sortant, un détour nous fait passer devant chez Orange, un concurrent de SFR. Si je n'arrive à rien avec SFR à Paris, il se peut que je passe à Orange, dont le Let's Go m'offre 2 Go pour le prix du 1 Go de SFR et qui me donnerait au moins la possibilité d'accéder aux hot spots gratuits. La vendeuse n'est pas sûre si j'aurais la ressource hot spot. J'aurais peut-être à payer un supplément. Mais vous reviendrez, elle n'a pas le temps maintenant de répondre aux questions, on ferme pour le dîner. Roger lui souhaite bon appétit, imperturbable, elle remercie, c'est gentil.

La madame et le monsieur ne sont pas contents. Sans wifi, sans la ressource du hot spot personnel de l'iPad, mon ordinateur est aveugle, sourd et muet.

En après-midi, nous partons en excursion. Françoise connaît passablement bien les alentours et, comme elle est elle aussi chasseuse d'images, les sites qui peuvent intéresser un photographe. Elle nous conduit d'abord à la chapelle du Tronoen et son Calvaire. Ensuite, sur deux plages, la plage du Tronoen, non loin de la chapelle, et la plage de la Pointe de La Torche. Le Photographe trouve enfin des vagues à son goût. Et parlant de vagues, il n'est pas le seul à les trouver à son goût. 

Oui, oui, ne vous frottez pas les yeux, vous avez bien vu. Croyez-le ou non, ces plages sont le royaume du surf ! Sur le site qui présente La Torche, on explique que plusieurs manches du championnat du monde, de la coupe d’Europe de surf, le championnat de France se sont déroulés à La Torche et des compétitions de haut niveau sont organisées tout au long de l'année. Roger et Françoise ont photographié des vagues et des rochers plein leurs appareils photos. Et moi, j'ai réussi à capter quelques bons surfeurs.

vendredi 1 juin 2012

Vendredi - du Trégonec au Guilvinec

Nous arrivons au Guilvinec un peu avant 12:30. J'ai décidé d'essayer d'entreprendre la démarche pour ouvrir un compte bancaire dans une banque française. J'obtiendrais une carte bancaire, ce qui me permettrait de prendre un abonnement sans obligation avec SFR. Je ne suis pas très satisfaite des forfaits que j'ai achetés. Ils ne me donnent pas droit aux milliers de hot spots wifi gratuits de SFR en France. De plus, pour avoir l'accès 3G, je dois désactiver complètement la fonction wifi. La capacité de l'iPad de passer automatiquement en wifi lorsqu'un réseau est accessible est donc complètement perdue. Et je soupçonne qu'on va refuser de me débloquer l'accès à la fonction hot spot de l'iPad.

 

Je me présente donc dans une banque. On m'offre un rendez-vous à 14 heures. Je demande ce que je devrai avoir avec moi. L'employée cherche sa feuille d'instructions. Alors voilà : une preuve d'identité avec photo reconnue dans l'Union européenne (ça va, j'ai mon passeport), ma facture d'électricité du dernier trimestre (pardon ?!?) et mon dernier avis de cotisation fiscale ( q u o i ?!?!?!?) On me dit qu'on acceptera de les voir en ligne sur mon portable, et j'aurai accès à leur réseau wifi.

 

Je retourne à l'auto, passablement découragée. La facture d'électricité, pas de problème, je n'ai qu'à ouvrir ma page personnelle sur le site d'Hydro-Quėbec. Mais l'avis de cotisation, ouch. Je cherche dans mes notes, je retrouve mon code d'accès à Revenu Québec, lueur d'espoir. Mais ma réponse à la question de sécurité est refusée. C'est incompréhensible mais c'est comme ça. J'essaie de changer l'orthographe, majuscule, pas-majuscule, j'essaie de repartir à zéro pour que le système me pose une autre de mes quatre questions de sécurité… ÇA MARCHE PAS.

De toute façon, il aurait fallu attendre une semaine pour obtenir la fameuse carte bancaire. Et à la réflexion, ça n'aurait pas marché non plus, probablement, ã cause de l'adresse.

 

La madame, est pas contente. J'irai donc demain à Pont-L'Abbé pour acheter au moins deux autres forfaits et essayer d'obtenir le déblocage du hot spot. Le tourisme SFR, ça commence à bien faire.

 

Notre amie Françoise vient nous retrouver au port du Guilvinec pour nous guider vers la maison où nous passerons la prochaine semaine avec elle. Nous montons la valise et nous partons marcher sur le bord de la mer. Au Guilvinec, pour protéger les dunes, on a installé du platelage, de minces lattes de bois qui traversent le sentier et forment ce que les Américains appellent le boardwalk. Le platelage a pour effet que les gens ne marchent pas n'importe où sur les dunes. C'est très agréable. j'ai oublié de prendre une photo, prochaine fois.

Françoise a pris cette photo de nous, alors que nous marchions ensemble cet après-midi.

 

Vendredi - du Trégonec au Guilvinec

C'est aujourd'hui que se terminent pour de bon les pérégrinations en maisons d'hôtes qui ont jalonné notre séjour, à l'exception de notre arrivée chez Françoise et de notre passage chez Dominique. Nous quittons Le Trégonec ce matin pour aller retrouver Françoise avec qui nous partagerons une maison de location.

Notre co-hôte allemand, à qui notre hôte demande s'il a bien dormi, répond qu'il a très mal dormi - tout ce silence, sans avion, il savait plus comment faire pour dormir.

Ce matin, il nous explique qu'il vient faire du vélo en France parce qu'en Allemagne, selon lui, ce n'est tout simplement pas possible. La bagnole est signe de pouvoir et sur la route, c'est la loi du plus fort. Aucun respect pour le cycliste, dit-il.

Départ. Notre hôte nous recommande un petit détour par Lambader, oùil y a un petit ensemble formé d'une église et de vieilles maisons. Ça vaut le détour, dit-il et il a raison.


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