jeudi 7 juin 2012

Jeudi à la pêche

Ce matin, il pleut à verse et le vent, dit la météo, souffle à 50 km/h. Nous apprenons à Françoise à dire

  • Il pleut à boire debout
  • Il tombe des clous
  • Il mouille à siaux
Roger annonce qu'à 11:15, il ne pleuvra pas. Cette annonce est reçue avec une hilarité de bon aloi. Il nous fait remarquer qu'il n'a pas fixé d'heure pour la fin de l'averse ni prédit le beau temps. Il a simplement dit qu'à 11:15, il ne pleuvra pas.

C'est qu'il y a dans l'air un projet : aller ramasser des bigorneaux, et il faudrait y aller à peu près vers cette heure, à marée descendante. Il est bien certain que je n'irai pas. Pour aller jouer dans l'eau de façon intense comme ça, il me faut enlever mon processeur et accepter que le vent souffle dans mon appareil auditif, ce qui fait que je n'entends strictement rien. Et marcher pieds nus dans l'eau une petite vingtaine de minutes, l'autre jour, m'a causé de sérieuses douleurs aux articulations, alors on ne parle pas d'une heure. Non, moi, je resterai à jouer au Scrabble sur l'iPad. De toute façon, la pêche aux bigorneaux semble peu probable. C'est un temps à aller dans les magasins, je dis.

Eh bien non ! Vers 10:30, l'averse se transforme en petite pluie et vers 11:00, au moment où ils partent, il ne pleut plus, même qu'il fait soleil. Françoise a pris cette photo de l'initiation de Roger à la pêche à pied.

Ils reviennent avec une belle récolte.
Il faut les faire dégorger au gros sel et les laver plusieurs fois.

Je suis quand même intriguée par la petite taille des bigorneaux. Je me souviens d'en avoir pêché quand j'étais petite, l'ėté que j'avais passé en Gaspésie avec ma tante. Ils ėtaient peut-être deux fois plus gros. Mais ma tante ne les apprêtait pas du tout de la même façon et elle avait l'aide de Florida (je vous jure !), une aide ménagère à demeure née en Gaspésie.

En après-midi, nous allons prendre des photos du retour des petits bateaux de pêche au port du Guilvinec. Le vent devait passer à 75 km/h cet après-midi. Je ne sais pas si ça s'est réalisé mais, pour venter, il vente en ta… ! Voici le port.

 


La vague est belle mais, dit Françoise, à pleine mer, ce sera bien plus beau, ça franchira la jetėe. À quelle heure, la pleine mer ? Vers 20:00. On revient, je propose. Le Photographe rit comme un enfant.

Nous rentrons manger un saint-pierre frais du jour. C'est Françoise qui l'a poêlé, fini au four, et accompagné d'une tombée de poireau, d'échalotes et de tomates.


À 20:00, il fait encore grand soleil et grand vent. Go.

 

C'est beau, hein ?

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Merveilleux, j'adore !