samedi 9 juin 2012

Samedi - du Guilvinec à Lorient

Matinée orchestrale : au vrombissement de l'aspirateur répond en contrepoint le chuintement des chiffons. Comme Françoise et moi avions une liste mentale assez longue, nous nous sommes toutes les deux réveillées tôt, ce qui fait qu'à dix heures, le plus gros était fait. Tout le monde a regardé trois fois sous tous les lits. Françoise met mes lunettes sur ma table de chevet. Je mets son petit bas, encore mouillé, le vilain, sur une serviette qui achève de sécher. 

Il pleut. Décidément je crois que c'est les années précédentes que nous avions été chanceux. J'ai vu trop de T-shirts et de cartes postales et de tasses et de trucs de toute sorte associant Bretagne et pluie fréquente. Le naturisme en Bretagne, annonce un t-shirt, sous un dessin représentant deux personnages marchant côte-à-côte et portant chapeau de pluie et long poncho mais… pieds nus. Si vous m'avez suivie cette semaine, vous savez que le soleil s'est fait plutôt rare. Actuellement, nous nous dirigeons, pleins d'espoir vers un tout petit port, Riec-sur-Bélon, sous un ciel de différents tons de gris et sous une pluie presque constante.

(Quand Françoise nous a proposé la destination, j'ai commencé par comprendre Rillettes-sur-Belon et j'ai éclaté de rire.)

Parlant de belons, j'ai oublié de mentionner qu'hier, nous avons mangé une partie des bigorneaux. Enfin, Françoise et Roger ont mangé des bigorneaux. Je crois que j'ai réussi à en extirper au maximum une demi-douzaine. J'ai bien mieux aimé la lotte.

Dans le port de Bélon, on fait de l'ostréiculture. On voit les différents bacs de culture, selon les étapes.

 

Le petit port de Bélon (je comprends pas trop, des fois, c'est écrit Bélon, des fois Belon - Françoise prononce Belon) est situé dans l'estuaire du Gorjen, qui se jette dans la baie de Concarneau, qu'on voit à peine, tout au fond de ma photo.

Comme Roger lutte un peu contre le sommeil au volant, cet après-midi, nous décidons de prétendre un café. Ma vertu, qui déjà cette semaine avait beaucoup faibli, fout le camp complètement et je commande une poire Belle Hélène (interdiction absolue de commenter ce choix - simplement suggérer un terme comme cannibalisme ou ses synonymes rendra passible d'une sévère amende).


Le restaurant du petit port, Chez Jacky Fruits de mer, a ses propres viviers de fruits de mer.

Nous nous serions peut-être laissé tenter par une petite assiette mais les prix, justifiés par la fraîcheur explique Françoise, nous font reculer. Il y a un festin de fruits de mer, homard, huîtres, etc. pour deux qui est offert à 132 €. Ayoye !

Finalement, le ciel est devenu d'un gris plus pâle. On ne peut pas vraiment parler de soleil mais, oui, le gris est plus pâle.

Nous sommes attendus à Hennebont, tout près de Lorient, chez la sœur de Françoise, où nous passerons les deux prochains jours. Nous ne sommes jamais allés à Lorient, j'espère qu'il y fera un peu plus beau.

Petite promenade dans Hennebont. Moi, je ne connaissais même pas le nom, mais cette ville est plus vieille que Lorient. Elle a une belle basilique, du très beau nom de Notre-Dame-de-Paradis - non, je ne me trompe pas, pas du Paradis mais de Paradis - et des remparts avec de belles tours en ruine.

 

La basilique est située sur une place très animée, c'est l'heure de l'apéro, et il y a plein de gens qui se promènent ou qui jasent sur les terrasses.

 

Pendant que les Photographes font clic et clic et encore clic, moi, j'entre dans les magasins. Même que j'essaie un chandail - j'aimerais bien en trouver peut-être un autre. Mais à 76 €, il ne me parle pas assez fort.

Nous rentrons pour le souper de famille. Le petit garçon dont on avait fêtė l'anniversaire dimanche dernier chez Françoise a souvent parlé de Roger cette semaine en l'appelant Roger-Éléphant, parce que Roger lui avait fait le truc du petit éléphant, qui ravit tous les petits enfants. Apéro avec rosé servi frais sur une petite gorgée de sirop de citron, c'est très bon. Bigorneaux, crabe, fromages, crème au café pour moi. Le 9 juin, à Hennebont, il ne fait pas encore vraiment nuit à près d'onze heures du soir.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Des merveilles et encore des merveilles tu m'éveille l'appétit de ces visions, j'adorerais être dans vos valises, mais bon je dois me contenter pour le moment de préparer mon déménagement. Et avant je passe à l’hôpital de Baie-St-Paul pour un examen et ensuite on termine ce déménagement. Ah oui , je vais être au centre ville tout près du bureau de poste, tu te souviens ? je serai à deux pas du provigo mais dans une rue déserte qui se nomme André-Mathieu ??? ça te dit quelque chose ? Tu auras sûrement l'occasion de revenir voir Sept-Iles en été et j'aurai beaucoup plus grand pour vous recevoir :)