vendredi 8 juin 2012

Guilvinec - le dernier jour

Hier soir, nous avons calculé que la période de pleine mer, à la plage de la Torche, serait ce matin peu après huit heures et que ce serait probablement une super idée d'y aller s'il faisait beau avec un peu de vent. Nous avons même mis le réveil. Il faisait beau. Il faisait très beau avec bon vent. 

Pour moi deux heures de pur contentement. Vagues. De longues vagues blanches.


Vagues. Vagues encore. Écume. C'est beau. En dehors du temps.

 

Les vagues se brisent sur les rochers ici et là. Il y a des geysers soudains. J'ai pris huit vidéos, dont pas une n'a réussi à en capturer un correctement. Sauf bien sûr celle où ma manche occupe un quart de l'écran. Vous allez vous contenter de celle-ci. J'essaie d'ėviter de croire que moi, je ne l'ai pas vu si je vous ne le montre pas à vous. Je l'ai vu.

Les surfeurs ont commencé à arriver environ une heure après. En les regardant nager vers la vague, puis se hisser pour la chevaucher, puis merveilleusement glisser, glisser, glisser… je crois que je comprends l'attrait du surf. Encore une vague. Encore une. Encore une.

Nous nous arrêtons un moment à l'église de Saint-Nonna, à Penmarch, qui arbore deux clochers fort diffėrents. Il s'y fait des travaux et des ouvriers taillent avec le plus grand soin (et un masque, parce que ça en fait, de la poussière) des pierres probablement venues de carrières identiques aux carrières originales.

Puis, à côté du phare d'Ekmuhl, où ne nous retournons pas parce que nous y sommes déjà allés et aussi que le soleil ne coopère pas, des femmes qui travaillent patiemment au crochet un fil très fin pour faire encore une autre des pièces de fine dentelle qu'elles exposent. Celle-ci n'a fait aucune difficulté pour accepter que je la photographie. Elle est certainement habituée. Napperons, sous-plat, pièces à mettre sur des bras de fauteuils, gants et même mitaines - mitaines françaises, c'est-à-dire gants sans doigts. Un art raffiné, suranné, qu'elles ne sont plus qu'une dizaine à pratiquer et qui disparaîtra avec elles. Comme disparaîtra, j'ai lu hier, le kersuda, une langue du Népal qui n'est plus parlée couramment que par une seule personne, une femme de soixante-quinze ans…

Le reste de la journée a été passé à se reposer et à commencer à préparer le départ de demain. La table de cuisson est propre, de même que l'extérieur du frigo. Les meubles de jardin sont rangés. Le linge de maison est propre et sèche dehors. Demain, il faudra partir. Petit snif.

 

 

 

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Et vogue la galère, on vous retrouvera où ? Qu'importe je serai là !

DoMi a dit…

Vous arrivez demain ou après-demain ?