vendredi 11 mai 2012

D'Arthon en Retz à La Daguenière

Ou si vous préférez, de non loin de Nantes à tout près d'Angers.

Je me suis réveillée ce matin à l'heure incroyable - pour moi - de 9:45. Du jamais vu.

On commence par le commencement, le prélude obligé de tout voyage pour nous : acquisition de la carte SIM. Direction Espace SFR.

Les discussions sont longues pour trouver la solution la plus appropriée. L'abonnement, ça ne fonctionne pas, parce que ça doit obligatoirement se payer par prélèvement sur le compte bancaire. Or, évidemment, je ne peux pas avoir de compte bancaire. Je choisis donc un forfait à la carte. J'achète et j'active deux cartes de 1 Go chacune. Je devrais avoir de quoi voir venir : le vendeur et moi vérifions ma consommation jusqu'ici, soit 1,5 Go depuis deux mois. Et je n'ai rien économisé parce que j'étais en accès Telus illimité.

Parle parle jase jase, avec la réactivation du téléphone, ça nous prend non loin de deux heures.

Retour chez Françoise. Nous n'avions pas défait les bagages, mais il fallait bien vivre, tout de même. Alors retrouver la bouteille de liquide à lentille cornéenne, tous les souliers, les lunettes… direction Angers.

Le navigateur trouve La Daguenière sans difficulté, même si nous avons choisi un chemin sans péage, et l'avons bien regretté. Notre hôtesse, Maryse, nous a demandé d'arriver vers 18:00 et nous sommes à la porte - close - vers 17:10. Nous allons marcher.

La maison d'hôte est tout près de la Loire, séparée par une route nationale. La Loire est comme la rivière des Mille-Îles, jonchée d'îles, et de « :grèves :», des haut-fonds, je dirais. Mais, par exemple, on ne peut rejoindre à pied sec le petit banc de sable ci-dessous, j'ai cherché.





Une fois installés à l'arrivée de notre hôtesse, Maryse, il y a bien une petite faim qui se fait sentir. Maryse nous envoie au petit bar au bout du bourg, l'O'Daguenais. Sympa, bien et pas cher dit-elle. Et elle a parfaitement raison. Le patron nous accueille avec gentillesse, nous installe sur la terrasse et nous apporte le menu accompagné d'une petite assiette de grignotines délicieuses.





Roger commande un magret de canard accompagné de frites, et moi une salade de rillauds. Ici, je cite : fleuron de la gastronomie angevine, le rillaud est un morceau de poitrine de porc cuit en gros cubes dans sa graisse. Vous les voyez à l'avant-plan. Roger considère que son magret est meilleur que mes rillauds et je considère que mes rillauds sont meilleurs que son magret. Tout le monde, il est content.





Pendant le souper, nous recevons à quelques reprises la visite de mademoiselle Léanne, une adorable bout de chou de six ans et demi qui nous explique gravement qu'elle est au C.P. et qu'il y a des pays qui ont la nuit quand nous on a le jour. Nous lui montrons sur l'iPad à quel endroit nous sommes et aussi à quel endroit nous, nous habitons. Ce qu'elle suit avec beaucoup d'intérêt. Un peu plus tard, elle se met en frais de courir autour d'un groupe de tables et compte soigneusement ses tours. 1, 2, 3, 4, 7, 8, 13… les sauts numériques deviennent de plus en plus marqués. Finalement, elle s'arrête à 69.

Petite virée à Angers en soirée. Roger s'est bien promis de faire davantage de photo de nuit cette fois-ci mais la nuit tombe trop tard, nous ne résistons pas et rentrons au dodo.

Aucun commentaire: