mardi 29 mai 2012

Mardi - de La Ville Jacob à Plouvorn

Un peu de difficulté à s'endormir, hier soir. Le vent poussait vers nous des odeurs d'étable assez désagréables. Il faut savoir que la Garenne est bel et bien une ferme. Florence et son mari Christian l'exploitent à eux seuls avec l'aide de leur fille Mélanie, en attendant qu'elle se trouve un travail.
La météo annonce de la pluie là où nous sommes et là où nous allons. Pour le moment, le temps est très très gris, plutôt frisquet. Depuis quelques mètres, nous sommes dans le brouillard.

Notre Megane est un peu grosse à notre goût, nous aurions été satisfaits avec la 208 commandée mais sa conduite est d'une très grande précision. Le régulateur de vitesse aussi est très précis. Même en pente, il maintient la vitesse fixée, au kilomètre près. Roger dit que c'est la différence entre avoir un taux de compression de 20 au lieu de 9. Je cite, hein, je ne comprends absolument pas ce que j'ai écrit.

Bon, ça y est. Une église lui a encore fait de l'oeil. Nous sommes à Lézardrieux. Moi, j'ai eu soudain une envie incontrôlable de chocolat et je suis à la terrasse d'un petit bar. Voilà. Et le brouillard est disparu.


Petit détour par Tréguier. J'ai pris la photo ci-dessous, par ailleurs parfaitement insignifiante, en guise de clin d'oeil à mon frère Jacques. Ce pont est identique à un pont situé tout près du logement où nous avons vécu notre petite enfance. T'en souviens-tu, Jacques, du pont de la Cinquième Avenue, qui enjambait le canal Champlain séparant Verdun de La Salle ?






Roger photographie une cathédrale monstrueuse (non, je ne sais pas ce que ça veut dire) pendant que je me promène dans des petites rues pittoresques, aux jolies maisons.







Nous n'avons qu'un peu plus d'une heure de route pour nous rendre à notre prochaine escale, nous passons donc par le chemin des écoliers. Plutôt que de nous rendre en droite ligne, nous choisissons de passer par le bord de l'eau.

Petite halte donc, à Saint-Martin-en-Grèves puis à Saint-Plestan-les-Grèves. Pour une grève, c'est tout une grève, une superbe longue plage de sable fin. La marée est basse, la grève est interminable. Et ma vidéo ne se rend pas.

Nous dînons tranquillement dans une petite crêperie de Saint-Plestan-les-Grèves, qui s'appelle Avel Zo, ce qui veut dire, en breton, Y a du vent. Roger s'informe des bières, la serveuse lui offre une Philomèle rousse. Il dira que c'est une bière qui a de la personnalité.















En après-midi, nous arrivons sans difficulté à notre prochaine maison d'hôte, le Tregonnec, près de Plouvorn, non loin de Morlaix. Nous sommes dans le Finistère.
Je fais une petite sieste puis, étant donné que j'ai un accès wifi respectable, je mets à jour mon blogue.

Nous rencontrons un problème bizarre : l'iPad de Roger ne se connecte pas au réseau, il le voit, mais refuse de s'y connecter. Nous avons tout essayé, jusqu'à la réinitialisation complète, rien n'y fait. Une fois réinitialisé, la première chose que l'iPad a faite, après nous avoir dit bonjour, c'est de voir le réseau et de refuser de s'y connecter.

Moi, mes recherches disent que le routeur de notre hôte doit être tout simplement débranché une minute puis rebranché. Quelque chose comme un nombre d'adresses à assigner, il n'en a plus. C'est une solution qui nous hésitons à conseiller... tsécomme. Nous n'avons pas une connaissance intime de la Livebox, le routeur d'à peu près toutes les maisons d'hôtes où nous sommes passés. Roger continue à faire des recherches dans les entrailles des machines. Sans succès.

En soirée, Roger a de nouveau un accès de bougeotte. Nous voilà repartis à la recherche d'un rivage, n'importe quel rivage qui aurait aussi un soleil couchant. Nous aboutissons à Saint-Pol-de-Léon, où il y a une pauvre vieille petite chapelle abandonnée, mais d'un abandon trop jeune pour être pittoresque, elle n'est que pitoyable. Petite promenade le long de la plage. Le soleil est encore un peu trop haut, à 20:45, le ciel est peu prometteur et nus sommes fatigués. Retour.

C'est au retour que nous découvrons que la maison est située directement sous une piste d'envol d'avions de chasse. Il passe apparemment des escadrilles au-dessus de nos têtes. Ça s'arrête un peu après onze heures. Resterons-nous ? À Roger de décider. Moi, comme vous savez…



1 commentaire:

Anonyme a dit…

Eh bien oui, je suis encore là. Mais je ne me lasse pas de tes écrits et surtout des histoires abracadabrantes que vous rencontré .
Bye et bonne route !