Jeudi 10 - Angers

Départ des Glycines vers Angers. J'ai des problèmes avec mon accès Internet, ma SIM n'est plus reconnue. Nous irons à la cathédrale d'Angers, puis au château… et visiter un Espace SFR. Les joies du tourisme, quoi.

Derrière nous, la cathédrale, que Roger photographie d'abondance. Et devant, cette jolie perspective.





Travaux à la cathédrale. Je fais exprès de montrer les échafaudages : tous ces lieux, ces monuments, ils en exigent de l'entretien. Et l'entretien, ça en exige, des sous. Le tourisme est une ressource qui demande des investissements continus.





Nous entrons dans la cathédrale. Surprise : session de répétition à l'orgue.

Nous voilà au pied de la perspective de tantôt. Un petit groupe de jeunes touristes à demandé à Roger de les prendre en photo. J'arrive sur les entrefaites, je demande, tu les as prévenus que tu prends quinze euros ? Rires mais une toute jeune fille m'a lancé un œil inquiet.





Pendant que Roger photographiait le château d'Angers, moi je visitais le quartier du centre-ville pour me rendre à l'espace SFR. J'y ai appris que je dois désactiver wifi pour avoir accès au 3G. Ėtrange. Mais j'ai aussi constaté, à ma grande stupeur, qu'après à peine une demi-journée, j'ai consommé près de 400 Mo. C'est plus qu'inquiétant. J'ai consommé 1,5 Go en deux mois à la maison, où je ne me privais pas puisque Telus m'offrait l'accès illimité, et j'aurais consommé près de 400 Mo en douze heures ?

Chemin faisant, j'ai rencontré ce petit salon de thé. Et le temps s'est Art & Thé. C'est limite, je trouve. Vous ?





Roger est déçu un peu beaucoup. Le château d'Angers est à peu près impossible à photographier. Il y a eu un incendie, l'an dernier, et d'importants travaux de restauration sont en cours. Échafaudages partout. Il paie le droit d'entrée pour la visite mais ceci est fermé, cela est derrière des barrières, etc. On nous explique que le château rouvrira vraiment en juin seulement.

En après-midi, nous nous dirigeons vers le château de Brissac. Le plus haut château de France, paraît-il.  Il est encore habité par la famille. Je ne voudrais vraiment pas avoir à payer leur facture d'énergie. Je me demande ce que c'est que de vivre, au quotidien, dans un château. Comme dans un grand hôtel, mais juste la famille ?



Nous visitons (5 €) les jardins qui entourent le château. Un beau grand parc, où la tonte du gazon est certainement comme le rocher de Sisyphe.  Et où quelqu'un avait une âme mélancolique.



Un petit coin du parc.




Le pont du roi Louis XIII, construit en août 1620.



On peut visiter les cuisines. Où j'ai pris un petit film, qui semble s'être perdu. Je chercherai ce soir, désolée, nous sommes vendredi matin au moment où j'écris, il est 7:04 et notre hôtesse nous attend pour le déjeuner à 7:30.

Le parc renferme un canal souterrain. Un canal de 237 mètres, construit par le huitième duc de Brissac, pour assécher le lac du village, réguler l'Aubance, et incidemment protéger des inondations ses parterres. Le canal est abandonné au XIXe siècle et s'envase. En 2001, plus de cent bénévoles travaillent pendant quatre ans à le désenvaser, à la brouette. Il y coule maintenant une eau de source très pure. Voyons voir.

Ah… eh bien non.







Après un autre repas tout à fait sympa à l'O'Daguenais, en l'absence cependant de mademoiselle Léanne, petite promenade le long de la Loire.

















Aujourd'hui il a fait plutôt beau, quelques passages nuageux, et le mercure est monté à 28 °.