dimanche 20 mai 2012

De Paris à Saint-Pierre-le-Viger

Bagages, victoires, adieux. Victoires parce que Roger a « enseigné » à Margot comment dire, chuchoter ou proclamer « victoire ! », à tout propos et l'index levé. L'index, l'index, mauvais esprits que vous êtes. Dominique filme Roger et Margot faisant les clowns à cœur joie. Récupérer la voiture laissée dans un stationnement où les places sont d'une étroitesse miraculeuse. Payer, sortir. OUCH ! La barrière de sortie du stationnement s'est abaissée sur ma tête. Dominique nous fait un signe urgent. Qu'avons-nous oublié ? Roger se range à côté d'elle, baisse la vitre. « Victoire ! » dit Dominique, l'index correctement brandi.

Nous avons demandé au navigateur un itinéraire sans péage, histoire de voir du pays quand même un peu. La sortie de Paris s'effectue assez facilement. Mais question voir du pays… bof. Le temps est, cette fois, vraiment maussade. Il pleut. Petit vent méchant, brouillard (mais non, Michelle, on t'a pas sonnée).

Nous atteignons notre prochaine maison d'hôtes, la Linerie, en début d'après-midi. Les hôtes nous reçoivent avec un verre de vin. On s'installe, on part explorer. Tiens, un bar restaurant ouvert, tout près. Va voir si c'est vraiment ouvert, dit Roger. « Come in, we're open », annonce une petite pancarte sur la porte d'entrée. Open, open, c'est bien joli mais à 15:15 un dimanche, open pour une bière ou bien pour manger ? Dans une petite commune de 900 âmes ?

Le monsieur qui nous ouvre vérifie avec la patronne, aux cuisines. Mais oui, on peut manger. Même que, comme le restaurant vient d'ouvrir hier, on nous offre un apéro !

Menu à l'ardoise, 16,50 €, trois choix d'entrées, de plats, de desserts. Feuilleté d'escargots et escalope pour moi, assiette de fruits de mer et duo de poissons pour Roger. Mon feuilleté est d'une légèreté aérienne, la sauce aux escargots est délicieuse, et l'assiette de fruits de mer de Roger est copieuse et variée. Quand arrive mon escalope, elle m'arrive avec une petite montagne de frites, bien soufflées. Valse hésitation, finalement Roger et moi échangeons nos assiettes. La patronne vient nous voir à quelques reprises pendant le repas, pour s'assurer que tout nous convient et surtout pour bavarder. Parce qu'elle en a, de la jasette !

Elle a l'intention de faire table d'hôtes, dit-elle. C'est-à-dire d'avoir, comme ce soir, un menu très réduit, à prix fixe et modeste. Sa clientèle lui viendra des nombreux gîtes et maisons d'hôtes environnants. Son concurrent, un peu plus loin dans le village, prend le double et à des heures d'ouverture plus classiques et moins commodes.

Donc si jamais vous passez en fin de semaine par La Fontaine Dun, n'hésitez pas à vous arrêter Au Coup de fourchette.

En partant, elle prend un pari avec Roger qui croit qu'il y aura une éclaircie ce soir. Le perdant perd un apéro à l'autre. Nous allons marcher sur la côte. C'est Roger qui paiera l'apéro.



De retour à la chambre, nous repartons presque immédiatement. Nous n'avions pas réalisé que la chambre qu'on nous attribuait à la Linerie était une chambre du bas avec - ah ah - une chambre du haut sur la tête. Nos voisins s'installent et nous pouvons suivre leurs pas et leurs mouvements. Après une promenade d'une heure, ils regardent la télé. Demain, c'est certain, nous chantons de chambre ou bien nous partons.

- Mis en ligne depuis mon iPad

3 commentaires:

DoMi a dit…

Et aujourd'hui, quel temps avez-vous eu ? Ici il a plu sans discontinuer. Heureusement qu'il ne fait pas froid !

Anonyme a dit…

J'aime pas ça lire vos menus. Je trouve cruel de votre part de nous en faire part sans que nous puissions avoir notre part, mis à part le fait que vous soyez ailleurs à part entière. La jalousie me traverse de part en part ; à part de ça, je profite de cet avant-goût de l'été que nous offre dame Nature.

P.S. J'ai mal à mon Québec. Je me demande par moments s'il ne deviendra pas nécessaire que Boubou fasse un retour sur scène pour faire appel à l'armée de Sa Majesté... Il est tellement désolant d'assister à un tel spectacle ! Heureusement que la charrette a les deux mains sur le volant...

Jean

Anonyme a dit…

Des petits désagréments de voyage, mais le petit film mis en ligne est étonnant par la vue de tel escarpements . La vie est faite de bonjour, au revoir, adieu et à bientôt !
Bye à vous deux !