Tours et environs

La maison d'hôtes où nous sommes, les Hautes-Gâtinières, est elle aussi très belle. Jacqueline, notre hôtesse, soigne le joli détail. Voici notre assiette au premier petit déjeuner.

Mon seul regret est que le petit déjeuner français typique soit essentiellement un petit déjeuner sucré. Les hôtesses rivalisent de délicieuses confitures et tartinades maison. Et moi, j'ose à peine l'avouer, je me languis de beurre d'arachides et de fromage à la crème. Heureusement, aux Glycines, Jean-Claude offrait du fromage blanc et aux Hautes-Gâtinières, Jacqueline nous a servi un oeuf à la coque, dans un coquetier s'il vous plaît, et avec des mouillettes.

Nous partons pour Tours, pour visiter la vieille ville. Avec la cathédrale Saint-Gatien, ma première cathédrale de gothique flamboyant, je crois.

Vous avouerez que, dans le genre portes de motel, cette fois-ci, je me surpasse.

Je suis entrée pour voir de quoi avaient l'air les vitraux. Ceux du choeur ne me parlaient pas particulièrement et je n'ai pas pu vraiment voir ceux de la rosace de la façade car il se disait une messe. À remarquer : l'église était pleine.

Nous flânons un peu dans Tours. Ce pont, dit pont de fils, est réservé aux piétons et cyclistes.

Mais rapidement, l'aversion de Roger pour les villes reprend le dessus. Nous repartons vers Anché, qui était à notre programme d'hier.

Nous voyons rapidement le château de Bretignolles, que Roger avait mis à son programme mais qui est une propriété privée, et aussi quelques vieilles églises.

Puis, c'est direction Azay-le-Rideau, le château qui a inspiré celui de la Belle au bois dormant de Disney. Pour la visite du parc, il faut absolument attendre à 17:00, je n'ai pas trop compris pourquoi. Et le bar, où nous allons attendre et qui affiche sandwichs, n'en vend pas avant 19:00, il ne sert qu'un croque-monsieur fort ordinaire. Nous avions juré de faire pénitence aujourd'hui pour les folies d'hier (que j'ajouterai au récit de vendredi un de ces jours quand il pleuvra). Ça n’a pas été difficile ! Oui, vraiment, nous avons beaucoup de difficulté à nous faire aux heures commerciales françaises. Nous avons beau faire des efforts pour les intégrer, il y a toujours quelque chose pour nous prendre par surprise.

Azay-le-Rideau donc. 

Excusez l'angle des images, je dois tenir l'iPad d'une seule main et, ici, à bout de bras.

Une dame qui pourrait bien être, sinon ma mère, au moins une soeur très très âgée, me pose des questions.

– C'est un iPad, ça ?

– Oui.

– Et que faites-vous avcec ? Est-ce que je peux vous regarder ?

– Bien sûr !

J'explique brièvement que je fais mon blogue. Elle ne semble pas du tout déconcertée par le mot. Elle regarde. J'ai un petit pincement au coeur car elle ressemble étrangement à Rolande, ma belle-mère.


Mes vidéos et mes photos d'Azay-le-Rideau m'ont causé bien des problèmes mais je les ai finalement récupérées. Voir autre message.

On rentre. Une journée bien remplie. Dommage que le temps ait été aussi maussade qu'hier…

Météo : il a fait grand soleil toute la journée et, sur le chemin du retour, il fait 17 °.