À quelques reprises, Françoise mentionnera tout bonnement dans la journée que nous avons fait du magasinage, et j’entends le sourire dans la voix de l’interlocuteur : ah oui, du magasinage.
Ça jase, ça jase au dîner, chacun s’est pris une petite assiette de restes d’hier à son goût. J’ai mangé à moi toute seule presque toute la barquette de nectarines. Surprise, en passant, de constater que nectarine est le mot qui a cours en France. Depuis le temps qu’on nous dit que c’est un calque de l’anglais et que le bon mot pour le fruit est brugnon. Ben coudon.
En après-midi, c’est la réorganisation complète des bagages, pour loger toutes les bouteilles de façon sûre et sans entraîner d’excédent de poids. Ce n’est pas une mince affaire.
Pour notre dernière soirée, nous avons invité Françoise à souper pour la remercier. La-Bernerie-en-Retz n’est pas exactement reconnue pour ses nombreux restaurants gastronomiques de renommée mondiale. Nous nous rendons à la plage pour aller au restaurant de l’hôtel chic de la ville, et nous trouvons porte close. Retour à la petite rue principale qui ne grouille pas non plus d’animation. Finalement, nous trouvons un petit resto italien. Moules frites (encore ? oui, encore) pour Roger ; soupe de poisson (honnête), colin (bien cuit, sauce délicieuse) et tarte aux pommes (banale) pour moi ; assiette de charcuterie, lasagne (sauce aux champignons trop grasse) sorbet au cassis pour Françoise.
Nous rentrons dans la soirée calme et La-Bernerie-en-Retz endormie. Le silence de la conscience des dernières fois, dans la nuit très douce. Les journées ont été chaudes, me dira Jean-François un peu plus tard sur iChat mais nous, les soirées et les nuits ne vont pas à 15 °.
Les valises sont prêtes. Comme d’habitude, nous dormirons peu cette dernière nuit. Roger revérifiera tout au moins deux fois encore avant de se coucher. Dernier soir.
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