dimanche 29 septembre 2013

Samedi, 28 sept.

Nous quittons aujourd'hui Le Hezo pour aller passer chez Françoise les derniers jours de notre voyage, à La Bernerie en Retz. C'est à 65 kilomètres d'ici. Et pourtant je me réveille aux prises avec une nervosité totalement irrationnelle, comme si je partais pour la lune, qui fait trembler mes mains encore plus que d'habitude. Ça m'irrite au plus haut point. Y a rien à faire, c'est comme ça.

Nous faisons nos adieux à Jeanine et Bernard, qui nous font cadeau d'une bouteille d'un vin fort particulier, un vin de paille millésimé (elle est dans les valises, je sais pas où, pas de photo), et d'une petite boîte de pâté Hénaff. Bernard m'assure que c'est le seul pâté dont l'importation est permise en Amérique du Nord.

Le trajet se passe sans incident, nous n'avons rien oublié (j'écris ceci le lendemain matin et il semble bien que, non, nous n'avons rien oublié). Nous passons par le superbe pont de Saint-Nazaire. Aucune des photos ne montre le pont quand on y arrive de la route et que son dos se dessine devant nous, et ni Roger ni moi n'en avons pris non plus, because faut se rendre, faut se rendre. Nous nous demandions pourquoi Françoise, que nous suivions, ne respectait plus les indications du GPS. En voyant le pont, nous avons compris.

Arrêt à Pornic pour faire des courses, puisque Françoise a été absente de chez elle tout un mois. Encore repas léger à la cafétéria du Leclerc. Je me rends compte que cette organisation est très fréquente : souvent, il n'y a pas plusieurs petites enseignes, comme chez nous, mais une grande cafétéria avec une sélection très variée, tout à fait honorable et à prix doux. Dans ce Leclerc, les vins d'exception feraient ouvrir bien grand les yeux de la clientèle d'IGA ! Regardez de plus près pour voir  les prix !


Françoise habite dans une véritable ancienne distillerie qui date de 1885, et que le propriétaire a aménagée en trois appartements. Et ça, c'est à 400 mètres du bord de la mer… Je pousse un soupir discret.

En soirée, nous sommes reçus chez son fils. Plusieurs moments amusants où chacun scrute son iPhone/iPad (quatre adultes, deux enfants, quatre appareils), et compare les ressources. La règle est de taquiner Françoise, la pauvre, qui n'a qu'un vieux (!) iPhone 4 qui ne fait pas ci, ne fait pas ça, etc.



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1 commentaire:

Michelle a dit…

Ta dernière photo m'accroche. Les deux têtes penchées, les jaunes, le rouge, le fond d'un vert un peu lumineux. L'envie m'est venue de m'en inspirer pour barbouiller une toile. Mais je suis assise dehors, dans un "retour d'été" un peu inattendu. Et je ne fais rien... Ou l'équivalent de "rien" si tu vois ce que je veux dire. Ce qui m'amène à ton stress précédant les déplacements: on dirait que nos corps résistent de plus en plus à se faire malmener. '"N'oublie pas ceci, n'oublie pas cela, allez ouste, grouille!"
Je préfère les rythmes un peu lents et jouisseurs. Pas toi?