Ça incline à la philosophie, se promener dans un cimetière. À notre fils Georges bien-aimé, 1920-1932.
Retour près de la gare, où je visite un centre commercial où il y a notamment un magasin des Galeries Lafayette (c’est ce qui m’y a attirée). Roger refuse de me quitter d’un pas tant que nous ne serons pas dans le train, et se retrouve donc à inspecter le rayon de la parfumerie et celui de la mode pour dames aux Galeries Lafayette, et le magasin de déco intérieure Habitat, dont il trouve la marchandise moins solide que ce que nous avions vu chez Leroy Merlin.
Retour à la gare. Moitié de sandwich, café et coke à la Pomme de pain – quel joli nom. Attendre. Découvrir que le train pour Brest et le train pour Quimper sont à la même heure que le train que nous devons prendre. Lequel des deux est le nôtre ? Recherche. C’est le même, explique le préposé au kiosque d’information. Il me revient que Bernard nous a parlé de ce train qui se divise en deux à mi-parcours. Quelle moitié devons-nous prendre ? Du calme, du calme. La SNCF savait où nous allions quand elle nous a attribué nos places. Nous serons forcément dans la bonne moitié. Il est où le repère H ? Comment, après avoir marché tout ça, nous n’en sommes qu’au repère C ? Mais c’est impossible ! De quelle longueur est donc ce train ?!? Ah, enfin, voilà la voiture 15 (on se demandait s’il fallait marcher tout le long). Dans les allées étroites du wagon, les passagers qui s’installent ne réussissent pas toujours à laisser passer ceux qui se dirigent vers leur siège, il y a des encombrements. Certains s’énervent, d’autres philosophent. C’est la crise du logement, dit une passagère derrière nous avec un sourire.
Je mets allègrement mon blogue à jour dans le train, comme je l’avais prévu, c’est la raison pour laquelle vous ne m’avez pas lue ces derniers jours.
Françoise nous attend au train à Vannes, nous nourrira (bœuf carottes) et nous couchera. Demain commencera la dernière partie du voyage.
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