mardi 24 septembre 2013

Mardi, 24 sept.


Bon, prochaine fois, nous prendrons un train de fin de matinée pour rentrer. Ce n’était pas une bonne idée de choisir de prendre le train de 17:08 (hier, je croyais que nous prenions le train de 15:08). Nous avons pris un petit déjeuner paresseux, fait tranquillement les bagages, laissé le studio de Léon en ordre. Et nous nous sommes retrouvés à 11:00 prêts à partir. Nous avons décidé de nous rendre à la gare, de laisser les bagages à la consigne et de nous promener. Tout ça a fait que nous nous sommes retrouvés vers 12:30 à Montparnasse, où il faisait très beau et très chaud, sans trop savoir quoi faire. Nous sommes partis vers le Quartier Latin et nous nous sommes retrouvés au cimetière de Montparnasse – regardez sur un plan, il est permis de rire en cachette. Il ne sera pas permis de demander : qu'est-ce que tu avais fait de ton iPad ?

Ça incline à la philosophie, se promener dans un cimetière. À notre fils Georges bien-aimé, 1920-1932.




Retour près de la gare, où je visite un centre commercial où il y a notamment un magasin des Galeries Lafayette (c’est ce qui m’y a attirée). Roger refuse de me quitter d’un pas tant que nous ne serons pas dans le train, et se retrouve donc à inspecter le rayon de la parfumerie et celui de la mode pour dames aux Galeries Lafayette, et le magasin de déco intérieure Habitat, dont il trouve la marchandise moins solide que ce que nous avions vu chez Leroy Merlin.

Retour à la gare. Moitié de sandwich, café et coke à la Pomme de pain – quel joli nom. Attendre. Découvrir que le train pour Brest et le train pour Quimper sont à la même heure que le train que nous devons prendre. Lequel des deux est le nôtre ? Recherche. C’est le même, explique le préposé au kiosque d’information. Il me revient que Bernard nous a parlé de ce train qui se divise en deux à mi-parcours. Quelle moitié devons-nous prendre ? Du calme, du calme. La SNCF savait où nous allions quand elle nous a attribué nos places. Nous serons forcément dans la bonne moitié. Il est où le repère H ? Comment, après avoir marché tout ça, nous n’en sommes qu’au repère C ? Mais c’est impossible ! De quelle longueur est donc ce train ?!? Ah, enfin, voilà la voiture 15 (on se demandait s’il fallait marcher tout le long). Dans les allées étroites du wagon, les passagers qui s’installent ne réussissent pas toujours à laisser passer ceux qui se dirigent vers leur siège, il y a des encombrements. Certains s’énervent, d’autres philosophent. C’est la crise du logement, dit une passagère derrière nous avec un sourire.

Je mets allègrement mon blogue à jour dans le train, comme je l’avais prévu, c’est la raison pour laquelle vous ne m’avez pas lue ces derniers jours.

Françoise nous attend au train à Vannes, nous nourrira (bœuf carottes) et nous couchera. Demain commencera la dernière partie du voyage. 


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